par Mercredi 24 septembre, Tours passe en mode action. Un grand nettoyage collectif est lancé dans tous les quartiers, avec des points de rendez-vous accessibles et du matériel fourni. Objectif: rassembler les Citoyens de Tours autour d’un geste simple et visible pour une ville plus propre et plus conviviale.
Portée par la dynamique du World Cleanup et par les associations locales, la mobilisation vise à sécuriser berges, parcs et rues avant l’automne. La Ville, les collectifs et des commerces partenaires jouent collectif pour que chacun puisse participer, même une heure.
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Grand nettoyage à Tours, mercredi 24 septembre
Le ton est donné: rendez-vous mercredi 24 septembre pour une opération « Nettoyons Tours » ouverte à tous. Le dispositif est simple. Des points d’accueil seront installés du centre-ville aux rives du Cher, avec des départs échelonnés toute la journée. Les sacs, gants et pinces sont mis à disposition, dans la limite des stocks.
La date tombe quatre jours après la Journée mondiale du nettoyage. Cette proximité permet de capitaliser sur l’élan né des actions du week-end. À Tours, l’ambition est claire: faire rimer Tours Propre et Tours Ensemble, dans un esprit Tours Solidaire et concret.
Les inscriptions restent conseillées via la plateforme de référence Cleanwalk.org. La Ville met aussi en place un accueil sans inscription aux points les plus centraux. Les familles, écoles et associations sportives sont les bienvenues, avec un encadrement par secteurs.
Horaires, lieux et consignes essentielles
Les organisateurs privilégient des créneaux larges pour permettre à chacun de trouver sa place. Les groupes sont constitués sur place, avec un rappel des règles de sécurité. Un tri sommaire est effectué au retour, avant collecte par les services.
- Créneaux conseillés: 9h-12h, 14h-16h, 17h30-19h.
- Équipement: gants, sacs, pinces; venir avec une gourde.
- Sécurité: gilets fournis pour les bords de route et berges.
- Enfants: sous la responsabilité d’un adulte référent.
- Contact info pratique: 02 47 80 11 11 (accueil métropolitain).
« On veut proposer un cadre simple et rassurant », résume Marc, coordinateur du collectif ÉcoTours Collectif. « L’idée, c’est d’offrir des parcours très lisibles, un peu à la carte, pour que chacun se sente utile. »
Le jour J, les bénévoles reconnaissables à leurs chasubles « Tours Respire » orienteront les nouveaux venus et rappelleront les gestes: ne pas manipuler d’objets coupants à mains nues, signaler les dépôts volumineux, rester en binômes près des axes fréquentés.
Plusieurs itinéraires thématiques mettent en avant la nature en ville, sous la bannière Tours Nature. Les circuits près des écoles valorisent aussi l’éducation à l’environnement. « Quand on explique les bons réflexes aux enfants, ils deviennent les meilleurs ambassadeurs », explique Amélie, animatrice d’un accueil périscolaire.
Ci-dessous, un panorama des points d’accueil annoncés pour la journée. Les lieux peuvent évoluer selon la météo et les effectifs. Un affichage actualisé sera proposé sur place et via la page dédiée de la Ville.
| Point d’accueil | Horaires de départ | Référent | Public visé | Focus déchets | Mot-clé local |
|---|---|---|---|---|---|
| Hôtel de Ville (parvis) | 9h, 14h, 17h30 | Nadia (Ville) | Tous publics | Mégots, canettes | Tours Ensemble |
| Jardin des Prébendes | 10h, 15h | Luc (Associatif) | Familles | Emballages, plastiques | Tours Nature |
| Berges du Cher (Pont Mirabeau) | 9h30, 14h30 | Maya (ÉcoTours) | Adultes/ados | Bouteilles, ferraille légère | Tours Respire |
| Place du Grand Marché | 11h, 16h | Karim (Commerçants) | Passants | Cartons, films plastiques | Tours en Action |
| Parc de Sainte-Radegonde | 9h, 13h30 | Élodie (École) | Scolaires | Papiers, goûters | Main Verte Tours |
| Sanitas (Maison de quartier) | 10h, 15h30 | Yacine (Médiation) | Jeunes | Emballages snack | Tours Solidaire |
Pour celles et ceux qui travaillent, un créneau « afterwork » est prévu avec un circuit court autour du centre. « En 45 minutes, on peut déjà faire la différence », témoigne Laura, salariée d’une entreprise voisine. Une borne de pesée mobile permettra de mesurer la contribution collective en fin de parcours.
Autour de ces pôles, des circuits libres seront proposés avec un marquage simple sur carte papier. Des bénévoles « éclaireurs » guideront les premiers groupes. Le mot d’ordre reste le même: Nettoyons Tours, avec bienveillance et efficacité.
Tours : pourquoi la mobilisation citoyenne pour le nettoyage compte
Un déchet abandonné peut durer longtemps dans la nature. Une canette garde sa trace pendant près de deux siècles, une bouteille plastique s’incruste des décennies. À l’échelle d’une ville, l’impact se lit dans les caniveaux, les squares et le long de la Loire.
En France, la dynamique du World Cleanup attire chaque année des milliers de participants. Les bilans récents confirment l’utilité du geste. À Tours, cet élan trouve un terrain favorable, mêlant engagement associatif et appui municipal.
Cette journée du 24 septembre vise plusieurs effets concrets.
- Réduire la pollution visible dans des zones sensibles: berges, parcs, abords d’écoles.
- Prévenir les risques pour la faune urbaine en retirant plastiques et métaux.
- Renforcer le lien social en rassemblant voisins, classes et salariés.
- Instaurer des réflexes durables: trier, signaler, ne pas jeter.
« Le regard change dès qu’on ramasse dix mégots », constate Léo, lycéen. « On comprend que chaque geste compte, et que l’espace public nous appartient un peu. » Les encadrants misent sur cet effet déclencheur. D’après eux, une opération bien menée peut réduire les dépôts sauvages pendant plusieurs semaines.
Les commerces s’associent aussi. Certains cafés offriront un verre d’eau ou un café à prix réduit aux participants identifiables à leur badge « Tours en Action ». Le partenariat avec l’enseigne mobilisée pour « Nettoyons la Nature » permet d’augmenter le stock de gants et d’étendre l’accueil aux revenants de la pause déjeuner.
La géographie locale impose des priorités. Les bords du Cher retiennent des plastiques emportés par le vent, tandis que les places commerçantes concentrent petits emballages et cartons. Les animateurs rappellent le rôle du tri et la nécessité de ne pas confondre ramassage et collecte du tout-venant.
Pour s’inspirer, plusieurs vidéos en ligne montrent des opérations similaires et le matériel utile. Elles donnent des idées de circuits et de consignes simples à partager en classe ou en équipe.
Le fil conducteur adopté par les associations tourangelles reste l’éducation. L’outil « carte des dépôts » permettra de signaler les points récurrents. Les retours seront transmis aux services compétents afin d’ajuster les tournées. L’objectif: associer geste citoyen et efficacité de service public.
« La pédagogie est au cœur », insiste Chantal, enseignante impliquée. Son école a créé un mini-parcours autour du parc de Sainte-Radegonde, avec un atelier sur la durée de vie des déchets. Les élèves ont conçu des affiches diffusées aux voisins du quartier. Le groupe a choisi le slogan Main Verte Tours pour signifier l’engagement des jeunes.
Autre levier: la convivialité. Les groupes qui le souhaitent pourront clore leur parcours par une photo collective devant l’un des points d’accueil. Les images, diffusées avec le hashtag Tours Propre, visent à encourager les plus hésitants à franchir le pas.
Au fond, la démarche tient en une phrase: faire simple, partout, ensemble. À ceux qui doutent d’être utiles, les encadrants répondent: « Trente minutes suffisent pour changer la physionomie d’un trottoir. » Cette première évidence ouvre la voie à une suite plus organisée.
Organisation locale et partenaires du grand nettoyage à Tours
La coordination repose sur une articulation fine entre Ville, associations et citoyens. En amont, une équipe mixte a balisé les zones de collecte prioritaires et anticipé les volumes. Ce travail discret permet d’éviter les doublons, de sécuriser les traversées et d’optimiser la collecte finale par les services.
Plusieurs acteurs clés s’engagent pour que l’opération soit fluide et inclusive. On y retrouve des associations de quartier, des collectifs d’étudiants, des commerces et des clubs sportifs. La Métropole soutient la logistique et le suivi des déchets.
Qui fait quoi le 24 septembre?
- Ville de Tours: autorisations, matériel, coordination des points d’accueil.
- Tours Métropole Val de Loire: enlèvement des sacs, tri final, pesées.
- ÉcoTours Collectif: encadrement des parcours et sensibilisation sur site.
- Réseau scolaire: créneaux pédagogiques encadrés par les enseignants.
- Commerçants partenaires: relais d’information et pauses conviviales.
La diffusion de l’information s’appuie sur des canaux proches du quotidien. Affiches en pharmacie, messages des conseils de quartier, relai sur les réseaux sociaux. Les bénévoles expérimentés partagent aussi leurs astuces: sacs transparents pour voir le tri, gants adaptés aux tailles des enfants, et repères colorés pour les circuits.
Pour que la collecte soit utile, un tri de base est demandé au retour. Les consignes sont simples, directement lisibles sur les bacs. Le tableau ci-dessous récapitule les gestes à retenir pour éviter les erreurs les plus fréquentes.
| Type de déchet | Où déposer | Précaution | Astuce terrain |
|---|---|---|---|
| Mégots | Sac dédié « mégots » | Ne pas mélanger | Mini-bouteille réutilisée pour collecte |
| Plastiques légers | Sac jaune/transparent | Vider les liquides | Compacter les bouteilles |
| Verre | Conteneur verre (point fixe) | Ne pas surcharger | Ranger à part dans un carton |
| Métal | Sac jaune/transparent | Éviter objets coupants | Signaler ferraille lourde |
| Déchets dangereux | Ne pas manipuler | Appeler référent | Photo + localisation |
« Notre rôle, c’est d’orienter sans compliquer », souligne Sonia, encadrante. « Si le tri devient un casse-tête, on perd du monde. Nous misons sur quatre bacs, lisibles, et une consigne: quand on doute, on demande. »
Les partenaires rappellent aussi l’existence d’opérations complémentaires dans la métropole, comme les nettoyages « 48h chrono » organisés par quartiers. Le calendrier se retrouve sur le site de la collectivité. Les habitants peuvent s’y inscrire ou y déposer leurs idées d’itinéraires.
La visibilité passe enfin par un suivi en temps réel sur les réseaux. Une recherche rapide permet de retrouver les parcours en mouvement, d’offrir son aide, ou de rejoindre un groupe au dernier moment.
Pour s’organiser, le site de la Métropole affiche les informations pratiques, les horaires d’ouverture des services et les publications utiles. Un parcours spécifique « Tours Respire » est mis en avant pour guider les volontaires arrivant par les transports en commun.
Les organisateurs invitent à consulter les ressources en ligne avant de partir: affiches, check-lists, et carte des points de collecte. Les inscriptions restent possibles jusqu’au jour J: tours-metropole.fr et Cleanwalk.org.
Dernier point: la météo. En cas de pluie, certains itinéraires seront adaptés, avec un repli vers des zones plus accessibles. Une communication rapide sera diffusée le matin même. Message clair: l’opération se tient, en protégeant d’abord la sécurité de tous.
Quartiers en mouvement: récits et parcours de collecte à Tours
Sur le terrain, la mobilisation prend des accents de récit collectif. Dans le quartier Velpeau, une habitante raconte comment l’idée d’un ramassage dominical a fédéré ses voisins. À Beaujardin, un éducateur sportif a transformé son footing du mercredi en collecte active. Les visages se croisent, l’élan circule.
Cette année, plusieurs parcours portent des noms qui racontent la ville. « Les Boucles du Cher », « Les Sentiers des Prébendes », « Le Ruban Saint-Gatien ». Ils invitent à découvrir autrement les espaces quotidiens. On redécouvre une venelle, on remarque un banc, on salue un commerçant.
Itinéraires et ambiances de quartier
- Berges du Cher: départ du Pont Mirabeau, retour par les prairies, vigilance autour des pistes cyclables.
- Centre – Vieux Tours: ruelles, placettes, zones de livraison; attention aux heures d’affluence.
- Prébandes – Bretonneau: parcours familial ombragé; idéal pour sensibiliser les plus jeunes.
- Sanitas: accompagnement par la maison de quartier; action ciblée autour des squares.
- Nord – Sainte-Radegonde: parcs et chemins; liaison avec la Loire à Vélo.
« Les enfants adorent trouver des trésors… qu’on met tout de suite au sac! », sourit Élodie, professeure des écoles. Son groupe, rassemblé sous l’étendard Main Verte Tours, a préparé des pancartes colorées. Les élèves se relaient pour compter les mégots et cocher une grille simple de suivi.
Le centre-ville attire les passants pressés. Karim, commerçant place du Grand Marché, a décidé d’ouvrir sa boutique un peu plus tôt pour prêter des seaux et proposer un point d’eau. « Une ville propre, c’est une ville accueillante. Les visiteurs le sentent tout de suite », dit-il en montrant une trousse avec des gants supplémentaires.
Sur la rive, Maya, kayakiste, guide un petit groupe vers un point sensible où s’accumulent les plastiques. « Le courant ramène toujours au même endroit. En vingt minutes, on remplit un sac », constate-t-elle. Son collectif affiche la bannière ÉcoTours Collectif, reconnaissable à ses repères bleus.
Les étudiants, eux, ont baptisé leur parcours « Tours en Action ». À chaque carrefour, une petite équipe de « traceurs » pointe les déchets atypiques à signaler: batterie, ferraille lourde, gravas. Ils utilisent l’application de la collectivité pour géolocaliser, photo à l’appui, et transmettre aux services adaptés.
Les habitants notent un effet immédiat: la discussion. On échange une astuce sur le tri, on partage un souvenir de quartier, on conseille un nouveau restaurant. « C’est un prétexte formidable pour se parler », explique Jeanne, retraitée, qui s’est découverte une passion pour la collecte de canettes aplaties.
Le fil rouge reste le même: faire de la propreté un projet commun, à la croisée de l’écologie et du vivre-ensemble. D’où la force des slogans qui fleurissent au fil des équipes: Tours Propre, Tours Solidaire, Tours Respire. Ils s’installent dans la mémoire collective, au-delà d’une seule journée.
À la fin du parcours, une mini-ceremonie improvisée s’organise souvent. Photo de groupe, comptage rapide, applaudissements. Cette ritualisation renforce le sentiment d’utilité. Et ce sentiment, plus que tout, donne envie de revenir la prochaine fois.
Pour suivre l’ambiance en direct, les réseaux des maisons de quartier relaieront des images et des parcours. Les habitants pourront ainsi rejoindre un groupe au vol. C’est un moyen simple d’agrandir le cercle sans perdre la proximité.
Une certitude se dégage au fil des témoignages: l’énergie locale fait la différence. Quand une personne se lance, cinq suivent. C’est ainsi que se construisent, pas à pas, les villes qui tiennent à elles-mêmes.
Propreté, éducation et outils: comment prolonger l’élan après le 24
Le 24 septembre n’est pas une parenthèse. Il sert d’appel d’air à une série d’actions régulières et ciblées. Pour prolonger l’élan, plusieurs dispositifs se combinent: ateliers à l’école, opérations éclair de quartier, rendez-vous mensuels au fil des saisons. Le but: ancrer des habitudes simples et partagées.
Les enseignants, associations et services municipaux proposent un canevas facile à répliquer. Il ne s’agit pas d’inventer, mais de faire avec ce qui existe: un groupe de voisins, une cour d’école, un club de sport. Les outils numériques aident à structurer et à se coordonner.
Organiser un micro-nettoyage en cinq étapes
- Choisir un lieu: un périmètre court, visible, sécurisé.
- Fixer une durée: 45 à 90 minutes, pas plus.
- Former des binômes: un « ramasseur », un « pointeur » pour le tri.
- Prévoir le matériel: gants, sacs, seaux, gel hydroalcoolique.
- Valoriser: photo, petit bilan, et publication locale.
Les supports à télécharger sur le site de la collectivité détaillent les modèles d’affiches et les consignes de sécurité. Un kit « Tours Nature » propose aussi des idées d’animations: reconnaître une feuille, écouter les oiseaux, parler de la Loire. L’écologie se vit dans la simplicité.
Pour apprendre en images, des tutoriels existent et aident à anticiper les imprévus. On y voit comment plier un sac pour le rendre plus solide, quoi faire d’un objet suspect, ou encore comment « lire » le vent qui amène les déchets aux mêmes endroits.
Un réseau se structure déjà autour des maisons de quartier et des écoles. Certains l’appellent « Tours en Action », d’autres « Main Verte Tours ». L’étiquette importe moins que la régularité. Un calendrier simple, partagé sur Cleanwalk.org et sur les pages de la Ville, suffit à maintenir l’attention.
Les commerces de proximité restent des relais précieux. Un boulanger peut garder des gants, un caviste prêter des seaux, une librairie afficher le rendez-vous. À chaque fois, la boucle se referme: la ville prend soin d’elle-même, avec des gestes à hauteur d’habitants.
- Mensuel: un créneau fixe par quartier, même jour, même heure.
- Saisonnier: grande action au printemps et à l’automne.
- Éclair: 30 minutes avant une fête de quartier ou un match.
Les services municipaux rappellent aussi les circuits d’enlèvement. Un simple message envoyé via le formulaire en ligne permet de signaler un dépôt résiduel. Les bénévoles ne se substituent pas aux équipes de propreté; ils les complètent, en amont.
« Le lien est fluide quand on parle », confie Thomas, agent de terrain. « Un coup de fil, une photo avec la localisation, et nous passons plus vite. » Cette coopération, discrète, amplifie l’efficacité de chaque action.
Pour aller plus loin, un atelier « zéro mégot » sera proposé courant automne. Il présentera des solutions concrètes: cendriers de poche, partenariats avec bars, et bornes adaptées. Les retours d’expérience d’autres villes seront partagés pour nourrir les idées locales.
La fidélité à l’esprit du 24 septembre tient en quelques mots: Tours Propre, Tours Respire, Tours Solidaire. Des mots simples, qui guident des gestes durables. À ceux qui se demandent par où commencer, la réponse est là: près de chez soi, et en bonne compagnie.
