6 octobre 2025

Marathon de Tours 2025 : Victoire éclatante de Clément Huet et Emmanuelle Mauzy dans la prestigieuse catégorie élite

Marathon de Tours spectaculaire sur les bords de Loire. Clément Huet et Emmanuelle Mauzy signent une victoire éclatante dans la catégorie élite, sous les acclamations d’un public venu en nombre. La ligne d’arrivée a basculé tôt ce matin, au terme d’une course sur route nerveuse et parfaitement orchestrée.

Le départ a été donné à 7h30 au cœur de la ville. L’édition 2025 du Running Loire Valley confirme sa place d’événement sportif majeur en région, avec une affluence record et un plateau relevé. Les regards se sont aussi portés sur les autres formats, qui ont rythmé la journée de course à pied sur un parcours urbain et patrimonial.

Marathon de Tours 2025 : victoire éclatante en élite

Les faits d’abord. Chez les hommes, Clément Huet coupe le ruban en tête en 2 h 23 min. À 27 ans, l’Angevin réussit son entrée sur la distance reine. Il avait annoncé viser moins de 2 h 20. Il confie à l’arrivée avoir « espéré un petit mieux » mais garde le sourire d’un premier succès plein d’avenir.

Chez les femmes, Emmanuelle Mauzy s’impose en 3 h 02 min 52 s. La Périgourdine gagne avec maîtrise. Elle dit être « épuisée, heureuse, musculairement tendue et satisfaite ». Elle progresse de cinq minutes par rapport à son passage à Tours l’an passé. Le cap des 3 heures reste dans son viseur.

La foule a répondu présente tout le long du ruban d’asphalte. L’événement sportif fédère. Près de 17 000 participants ont chaussé les baskets sur l’ensemble des formats, dont 2 200 marathoniens engagés en centre-ville. Les encouragements ont fleuri quai de Loire, place Anatole-France, puis sur les quais du Cher.

La catégorie élite a donné le ton. Les premières foulées ont filé à bonne allure. Le peloton s’est étiré dès le cinquième kilomètre. Clément Huet a pris les commandes après la mi-course. Il a tenu seul dans la dernière boucle, avec un regard fixe et une foulée propre. Le vent faible a favorisé la régularité.

L’ambiance a fait le reste. Les fanfares et les familles ont créé une haie sonore. Nadia, riveraine des Halles, suivait son frère aligné sur le duo. « On sent qu’il se passe quelque chose pour Tours. C’est vivant et bienveillant », glisse-t-elle, la voix couverte par les applaudissements. Le mot revient souvent sur les trottoirs : fierté.

Dans le sillage des lauréats, la fête a continué. Le classement s’est densifié jusqu’en fin de matinée. Les meneurs d’allure ont aidé de nombreux coureurs à décrocher leur objectif. Les bénévoles, visibles à chaque carrefour, ont fluidifié les passages délicats. Les ravitaillements ont été tenus d’une main sûre.

L’onde de choc locale est immédiate. Les hôtels avaient rempli leurs chambres dès la veille. Les cafés ont sorti les terrasses plus tôt. La traversée urbaine rappelle que le Marathon de Tours est plus qu’une épreuve : un moment commun qui s’inscrit dans le calendrier comme un petit championnat marathon à ciel ouvert, où chacun vient chercher son histoire.

Le regard se porte ensuite sur la mécanique qui rend possible cette réussite : parcours, sécurité, rythme des vagues et logistique. Autant de pièces alignées pour garantir une matinée fluide et un final net.

  • Vainqueur hommes : Clément Huet, 2 h 23 min
  • Vainqueur femmes : Emmanuelle Mauzy, 3 h 02 min 52 s
  • Participants : 17 000 sur l’ensemble des courses
  • Marathoniens : 2 200 classés en centre-ville
  • Départ : 7 h 30, place centrale
Catégorie Vainqueur Temps Fait marquant
Marathon hommes Clément Huet 2:23:00 Première sur la distance, course maîtrisée
Marathon femmes Emmanuelle Mauzy 3:02:52 Gain d’environ 5 minutes par rapport à 2024

Cette édition consacre deux champions et élargit la base de pratiquants, signe d’une vitalité sportive locale qui ne se dément pas.

Parcours urbain et organisation du Marathon de Tours 2025

Le tracé a livré une expérience 100 % ville. Le Marathon de Tours a déroulé ses kilomètres sur les axes emblématiques, entre Loire et Cher. Le départ matinal à 7h30 a fluidifié la circulation, tout en offrant une lumière douce aux coureurs.

Le parcours, pensé pour la performance, a évité les pentes sévères. Il a mis en valeur les ponts et les places historiques. La configuration en boucles a facilité les encouragements. Les spectateurs ont pu voir plusieurs passages des mêmes coureurs.

La logistique a tenu le rythme. La signalétique était dense. Les points d’eau se sont enchaînés selon une régularité rassurante. Les secours étaient visibles, sans être envahissants. Les carrefours sensibles ont été neutralisés par des barrières et des équipes aguerries.

Le dispositif de circulation a été annoncé dès la semaine précédente. Un plan en temps réel a accompagné la journée. Les riverains ont pu anticiper. Les lignes de bus ont été déviées, mais les correspondances centre-ville sont restées accessibles à pied.

La présence d’une marraine de prestige a compté. Marie-José Pérec a encouragé les départs du marathon solo et du duo. Elle a rappelé l’esprit d’ouverture d’un événement sportif qui mêle élite et grand public. La signature Running Loire Valley a confirmé sa crédibilité.

Pour les coureurs, l’équation était claire. Tenir un tempo régulier, profiter des longues lignes droites, se protéger du vent sur les quais. Dans cette course sur route, l’appui au sol est constant, propice aux chronos stables. Les meneurs d’allure ont joué leur rôle d’aimant.

Repères pratiques et lieux-clés du tracé

La carte est simple à mémoriser. Elle s’articule autour d’axes familiers. Les bénévoles ont jalonné l’espace. Les familles ont occupé les ponts pour des panoramas généreux sur le peloton.

  • Lieux emblématiques : bords de Loire, bords du Cher, place Anatole-France
  • Formats au départ : marathon solo, marathon duo, 20 km, 10 km, jeunes, fauteuil 9,5 km
  • Accompagnement : meneurs d’allure, ravitaillements réguliers, secouristes
  • Ambiance : fanfares, groupes locaux, familles sur les trottoirs
Horaires Segment Particularité Conseil coureur
7h30-8h15 Centre-ville – premier 10 km Larges avenues, foule dense Se caler, éviter les zigzags
8h15-9h15 Quai de Loire – km 10 à 25 Ligne droite, vent parfois latéral Courir en groupe, gérer l’hydratation
9h15-10h15 Bords du Cher – km 25 à 35 Relances, public familial Fractionner l’effort, rester relâché
10h15-11h00 Retour centre – km 35 à 42,195 Dernière bosse douce Se fixer des repères visuels

La clarté du tracé et la cohérence des horaires ont donné du confort, aux coureurs comme aux habitants. C’est ce socle qui permet à l’épreuve de grandir sereinement d’une année sur l’autre.

Clément Huet et Emmanuelle Mauzy : portraits de champions

Clément Huet arrive de l’Anjou avec un appétit discret. Il a étudié à Tours et connaissait les rues. Première tentative, premier sommet : 2 h 23 min. Son commentaire résonne simple et franc. « Le but, c’était de faire moins de 2 h 20, ce sera pour une prochaine fois. » Il a pris le temps de remercier les bénévoles à l’arrivée.

Sa course a été construite au kilomètre. Départ mesuré, deuxième boucle plus dense, puis maintien du tempo dans les cinq derniers kilomètres. Sa foulée courte, posée, a fait l’affaire. L’absence de référence sur 42,195 km ne l’a pas freiné. Il a couru en patron sans forcer les ruptures.

Emmanuelle Mauzy a livré une performance inspirante. 3 h 02 min 52 s, avec une marge. La Périgourdine a accepté le défi mental du dernier quart. « Épuisée, heureuse, musculairement tendue et satisfaite », a-t-elle soufflé. Elle progresse d’environ cinq minutes par rapport à son premier marathon à Tours l’an dernier. L’envie de passer sous les 3 heures est intacte.

Leur façon de courir dit beaucoup. Lui, économie de gestes et regard lointain. Elle, détermination tranquille et cadence régulière. Tous les deux illustrent l’esprit de la catégorie élite à Tours : proximité avec le public et exigence dans la préparation.

Objectifs, routines et gestion de course

Les deux vainqueurs ont soigné l’amont. L’entraînement croisé, la gestion du sommeil et l’alimentation ont fait leur part. La météo clémente a permis d’appliquer le plan.

  • Objectifs affichés : sub-2h20 pour Huet, sub-3h pour Mauzy
  • Stratégies : départ sobre, gestion des ravitaillements, relance à mi-course
  • Point clé : stabilité de l’allure entre km 25 et 35
  • Projection : nouvelle tentative pour gagner 2 à 3 minutes
Athlète Objectif Résultat Écart
Clément Huet Moins de 2 h 20 2:23:00 + 3 min
Emmanuelle Mauzy Moins de 3 h 3:02:52 + 2 min 52 s

Sur le bord du parcours, Nadia, habitante des Halles, raconte un moment vu au km 35. « Emmanuelle a relevé la tête quand une spectatrice a crié son prénom. On a senti que ça repartait. » Cette proximité anime la course à pied locale. Le public devient parfois le lièvre invisible.

La pédagogie des meneurs d’allure a aussi nourri l’ambiance. Huet a assumé le rôle d’ouvreur par la simple présence. Mauzy a partagé ses sensations avec les concurrentes après l’arrivée. Les échanges ont duré jusqu’aux podiums. C’est la marque des rendez-vous qui comptent.

Dans la mosaïque des témoignages, on aperçoit un fil : l’édition 2025 n’a pas seulement couronné des vainqueurs, elle a donné des horizons. La suite passera par un affinement des allures et des stratégies. Entre Loire et Cher, une marge de progression subsiste pour écrire d’autres pages du Marathon de Tours.

Impact local et mobilisation de la communauté tourangelle

L’empreinte sur la ville est visible tout de suite. Les trottoirs s’animent dès l’aube. Les commerces ajustent leurs horaires. Les lignes de tram et de bus composent avec un flot de coureurs, spectateurs et accompagnants.

Le chiffre qui parle est celui des participants. 17 000 sur l’ensemble des formats, dont 2 200 marathoniens. C’est une économie du week-end qui tourne au rythme des dossards. Les hôtels et les chambres d’hôtes affichent complet. Les restaurants planifient des plats à digestion rapide.

Les bénévoles sont la clé. On les retrouve aux consignes, aux ravitaillements, aux croisements. Ils connaissent la chorégraphie par cœur. Ils donnent à boire, guident et rassurent. La sécurité veille, discrète, à chaque point de densité.

La marraine Marie-José Pérec a mis un accent de prestige sur la journée. Les photos sur la ligne ont fait le tour des réseaux. Son message, simple, a marqué : « Courir, c’est partager. » Cette phrase a été reprise par les clubs du département.

La mobilité a été traitée avec méthode. Un dispositif en temps réel a aidé les automobilistes à contourner les zones fermées. Les parkings relais ont été mis à contribution. Les habitants ont été invités à privilégier la marche et le vélo dans le périmètre central.

Vie de quartier et retombées concrètes

Dans les ruelles proches des quais, les enseignes ont senti le flux. Un café de la place Plum’ a sorti ses machines à l’extérieur pour accélérer le service. Un libraire a placé une table sur le pas de porte pour attirer les curieux. Souvent, le premier achat est une bouteille d’eau, le second un souvenir de Tours.

  • Hôtellerie : réservations complètes dès la veille
  • Restauration : menus “pasta party”, service en continu
  • Transports : déviations annoncées, continuité piétonne
  • Associations : chorales et fanfares sur le parcours
Indicateur Constat Effet local Remarque
Participants totaux 17 000 Affluence en centre-ville Flux soutenu le matin
Marathoniens 2 200 Visibilité accrue des zones ravito Organisation fluide
Horaires Départ 7h30 Circulation mieux étagée Retour progressif à la normale
Ambassadeur Marie-José Pérec Élan médiatique Visibilité nationale

Un commerçant résume l’ambiance : « On a commencé à servir dès 6 h 30. On a travaillé, mais on a surtout partagé. » Le Marathon de Tours scelle un pacte saisonnier entre coureurs et habitants. Au-delà des podiums, c’est le lien social qui gagne, comme un vrai championnat marathon de la vie locale.

Autres courses et résultats : 20 km, 10 km et jeunesse

La journée ne s’est pas résumée à 42,195 km. Le 20 kilomètres a sacré Félix Bour chez les hommes en 59 min 50 s. Il prépare New York début novembre. Il a utilisé Tours comme séance test, au rythme de la foule. Chez les femmes, Saadia Fadili s’impose en 1 h 11 min 35 s, solide de bout en bout.

Sur le 10 kilomètres, Bastien Augusto l’emporte en 29 min 03 s. Chez les femmes, Jenipher Contois signe 34 min 43 s. Les courses jeunes et la course sur route en fauteuil sur 9,5 km ont ouvert grand les portes. L’esprit d’inclusion a traversé toute la matinée.

La densité du plateau a offert un spectacle continu. Les arrivées se sont enchaînées au milieu des applaudissements. Les familles ont convergé vers la zone d’animation. Les plus jeunes ont récolté leurs médailles, fiers comme des papes, devant les caméras des parents.

Les formats courts ont leur utilité. Ils recrutent des débutants et accueillent des retours de blessure. Ils créent des objectifs intermédiaires pour les clubs. Ils tissent un pont naturel vers le marathon. De fil en aiguille, la communauté grandit.

Palmarès, highlights et état d’esprit

Le palmarès 20 km et 10 km confirme la santé de la course à pied tourangelle. Les tempos sont nets. Les tactiques simples et efficaces. Le public a salué l’effort, au-delà des places.

  • 20 km hommes : Félix Bour, 59:50
  • 20 km femmes : Saadia Fadili, 1:11:35
  • 10 km hommes : Bastien Augusto, 29:03
  • 10 km femmes : Jenipher Contois, 34:43
Course Vainqueur Temps Note
20 km hommes Félix Bour 59:50 Séance de préparation pour New York
20 km femmes Saadia Fadili 1:11:35 Allure régulière
10 km hommes Bastien Augusto 29:03 Départ rapide, gestion propre
10 km femmes Jenipher Contois 34:43 Final au mental

Ces formats ont consolidé l’identité du rendez-vous. À Tours, l’édition 2025 a déroulé un programme complet, du jeune au vétéran. Une scène idéale pour la progression, et un tremplin naturel vers les ambitions du Marathon de Tours.

Antoine.76

Journaliste passionné de 42 ans, je parcours le monde pour raconter les histoires qui l’animent. Curieux, rigoureux et toujours en quête de vérité, j’aime donner la parole à celles et ceux qu’on entend rarement. La transmission et l’information sont au cœur de mon engagement quotidien.

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