par Le Palais des Sports de Tours accueille du 3 au 5 octobre l’élite européenne des moins de 19 ans. Quarante joueurs et joueuses se défient en poules uniques, tous contre tous, sur des matches en 4 manches gagnantes. Les regards se portent sur 10 jeunes talents européens appelés à marquer la saison.
L’événement, organisé par 4S Tours TT et la Ligue Centre-Val de Loire, promet une ambiance familiale et passionnée. Le public local attend aussi les six tricolores engagés, dans une ville qui aime le sport et sait accueillir les grandes affiches. Les premiers résultats tombent dès le vendredi, avec déjà des signaux forts.
Sommaire
Top 10 jeunes talents européens à suivre à Tours
Le format est simple et spectaculaire. Dans chaque catégorie, les dix sélectionnés se rencontrent. Au bout de neuf tours, un classement final s’impose, sans calculs de tableaux. Cette mécanique ne laissant aucune échappatoire, les nerfs comptent autant que la technique.
Dans ce contexte, dix noms se détachent par leur constance et leur marge de progression. Certains ont déjà lancé leur compétition, d’autres entrent en scène avec une réputation à tenir. Tous savent que Tours peut changer une trajectoire.
Un responsable de 4S Tours TT le résume sans détour : « On veut que le public voie du très haut niveau, au plus près. Ici, chaque manche pèse lourd. » La proximité du terrain, la clameur qui rebondit sur les gradins, et le rythme des échanges font le reste.
Au cœur des tribunes, Léo, jeune licencié d’un club voisin, coche des noms sur son carnet. Il cherche des modèles à imiter à l’entraînement. Son regard file du service court masqué au top revers décroisé. L’apprentissage passe par l’observation.
Les 10 profils qui peuvent faire basculer la compétition
Voici des profils complémentaires, tous capables de s’installer sur le podium final. Ils incarnent la variété du ping européen : rotation lourde des Balkans, contre-initiative anglo-saxonne, jeu de jambes latin, sens tactique central-européen. Cette mosaïque fait le sel du week-end.
- Daniel Berzosa (Juniors, Espagne) : finisseur sous pression, efficace dans les manches décisives.
- Marcel Blaszczyk (Juniors, Pologne) : puissance en démarrage coup droit, lecture du service propre.
- Nathan Lam (Juniors, France) : variété et sang-froid, déjà des victoires marquantes à Tours.
- Tom Closset (Juniors, Belgique) : fil conducteur tactique, capable de casser le rythme.
- Connor Green (Juniors, Angleterre) : jeu de contre tranchant, revers à plat redouté.
- Veronika Matiunina (Juniores, Ukraine) : densité à mi-distance, refus du recul.
- Léana Hochart (Juniores, France) : gestion des temps faibles, sens de la manche clé.
- Bianca Mei-Rosu (Juniores, Roumanie) : variations au service, tenue de balle sereine.
- Gorkem Ocal (Cadets, Turquie) : autorité en remise, filière courte assumée.
- Patricia Stoica (Cadettes, Roumanie) : stabilité de bloc et accélérations soudaines.
Le premier coup d’œil aux feuilles de match confirme ces tendances. Les juniors garçons annoncent la couleur avec des manches gagnées à 9 et à 10. Les juniores filles imposent des échanges plus longs, où s’installent les diagonales revers. Les cadets, eux, osent, sans complexe.
| Joueur.se | Pays | Catégorie | Atout majeur | Matchs déjà disputés |
|---|---|---|---|---|
| Daniel Berzosa | ESP | Juniors | Clutch dans le money-time | En lice |
| Marcel Blaszczyk | POL | Juniors | Démarrage puissant | En lice |
| Nathan Lam | FRA | Juniors | Variations et calme | 3 victoires (4-2, 4-3, 4-1) |
| Tom Closset | BEL | Juniors | Tactique fine | En lice |
| Connor Green | ENG | Juniors | Contre agressif | En lice |
| Veronika Matiunina | UKR | Juniores | Relance à mi-distance | En lice |
| Léana Hochart | FRA | Juniores | Gestion des balles clés | 2v-1d (4-0, 4-3, 3-4) |
| Bianca Mei-Rosu | ROU | Juniores | Service varié | À venir |
| Gorkem Ocal | TUR | Cadets | Remise tranchante | 1 victoire (4-0) |
| Patricia Stoica | ROU | Cadettes | Bloc solide | 1 défaite (0-4) mais du répondant |
Les délégations croisent aussi leurs routines d’échauffement. Certaines optent pour des survêtements Nike ou Adidas, d’autres pour Puma, New Balance ou Umbro. Côté bénévoles, les coupe-vents floqués viennent parfois de Decathlon, via la gamme Kipsta, tandis que des équipes étrangères arborent Joma ou Errea. Au bord de l’aire de jeu, un polo Le Coq Sportif rappelle la touche locale.
La journée d’ouverture pose un cadre net : pas de round d’observation, pas de joker. À Tours, le moindre point lancé devient un possible tournant.
Jeunes talents à suivre: Juniors garçons sous les projecteurs
Le tableau juniors garçons s’annonce serré. Les premiers résultats placent Nathan Lam dans le haut du panier, avec trois succès déjà. Derrière, la meute reste compacte.
Les confrontations directes vont compter. Daniel Berzosa et Marcel Blaszczyk visent haut. Tom Closset et Connor Green peuvent bousculer l’ordre attendu. Les écarts se jouent sur deux ou trois balles.
Le tempo des Français et les duels clés
Les tricolores ont lancé leur opération. Nathan Lam a enchaîné 4-2 contre Antoine Noirault, 4-3 face à Flavio Mourier, puis 4-1 contre Rafal Formela. Trois styles, trois réponses adaptées.
Le staff national souligne l’importance du service-remise. « Nathan a géré les fins de manche avec maturité », note un entraîneur de la Ligue. Le public apprécie cette maîtrise, surtout sur les balles courtes jouées ligne de fond.
- Lam vs Berzosa : test mental attendu, gestion des temps morts décisive.
- Blaszczyk vs Closset : duel de rythme, alternance top-bloctop.
- Green vs Lam : danger sur la relance rapide côté revers.
- Noirault à relancer, après un démarrage contrasté.
En tribune, un éducateur du club tourangeau encourage ses jeunes : « Regardez comment il varie la hauteur de balle en retour. C’est là que se fait la différence. » Cette lecture collective nourrit l’ambiance.
| Match | Score | Point clé | Statut |
|---|---|---|---|
| Nathan Lam – Antoine Noirault | 4-2 | Fin de sets verrouillée | Joué |
| Nathan Lam – Flavio Mourier | 4-3 | Gestion du 10-10 | Joué |
| Nathan Lam – Rafal Formela | 4-1 | Premières balles agressives | Joué |
| Lam – Stepan Brhel | à venir | Pression au service | À jouer |
| Lam – Connor Green | à venir | Revers prise de balle tôt | À jouer |
Les habitudes de préparation ont leur importance. Certains juniors viennent s’échauffer en tenues Nike ou Adidas, d’autres préfèrent des coupes plus classiques signées Umbro ou Joma. Dans les couloirs, des sacs Puma croisent des vestes Errea, preuve que chaque nation a son partenaire et ses repères.
Pourquoi ces matchs font figure de révélateur
La poule unique impose d’apprendre vite. Une défaite sèche oblige à réagir le match suivant. Un 4-3 gagné au forceps libère l’épaule. Ces montagnes russes forgent le futur haut niveau.
Les juniors qui aspirent aux équipes seniors savent qu’une étape se joue ici. « À Tours, on voit qui sait s’adapter au public, aux balles, aux arbitres », glisse un sélectionneur étranger. La maturité s’entend jusque dans la gestion des rebonds capricieux et du silence avant le service.
- Observer la qualité de première balle.
- Repérer l’ajustement tactique après un temps mort.
- Mesurer la résilience après un set perdu 10-12.
- Valider l’intelligence de placement en remise courte-liftée.
À l’heure où les coupes d’Europe lancent leur saison, un signal fort depuis Tours peut accélérer une carrière. Un dernier regard sur les feuilles : les juniors garçons tiennent la promesse d’un final tendu.
Jeunes talents européens: Juniores filles en lumière
Les juniores apportent une autre musique. Le jeu est plus patient, la diagonale revers devient un terrain d’usure. Au milieu, des éclairs prennent de vitesse la défense, comme une gifle en ligne droite.
Veronika Matiunina se présente avec un statut de référence. Léana Hochart a déjà claqué une victoire nette 4-0 et un succès accroché 4-3. Nina Guo Zheng a dominé la Française sur le fil 4-3, avant de faire parler son bras contre Veronika Matiunina 4-1… puis de buter face à Veronika Polakova. La hiérarchie se construit à coups de détails.
Le jeu qui plie les matches
Les premières minutes donnent le ton : service court coupé, remise tendue, top rotation en cloche, puis accélération sèche. L’œil du public suit la balle et la micro-variation de poignet. Un simple demi-pas suffit à changer l’échange.
Hochart sait calmer le jeu quand la manche s’emballe. Méi-Rosu transforme un service sortant en point bonifié. Bogdanowicz fait aimer le bloc, cette petite digue qui tient bon face à la houle. Les trajectoires se répondent, comme un dialogue sans mots.
- Hochart : sang-froid et lecture du service.
- Matiunina : relance agressive et régularité.
- Guo Zheng : variation d’effets, sens du contre.
- Mei-Rosu : routine de service efficace.
- Bogdanowicz : bloc solide, contre court.
Dans les travées, on croise des maillots et survêtements de tous bords : New Balance, Puma, Adidas, Nike. Les bénévoles s’activent, certains équipés par Decathlon et Kipsta. Sur un stand étranger, des tenues Joma et Errea attirent le regard, tandis qu’un supporter local arbore fièrement un polo Le Coq Sportif.
| Joueuse | Résultats marquants | Force tactique | Point à surveiller |
|---|---|---|---|
| Léana Hochart | 4-0 Holda, 4-3 Tokic, 3-4 Guo Zheng | Gestion des fins de set | Démarrage revers en ligne |
| Nina Guo Zheng | 4-3 Hochart, 4-1 Matiunina, 1-4 Polakova | Variation d’effets au service | Stabilité après un set perdu |
| Veronika Matiunina | Victoire à l’allure solide | Relance mi-distance | Remises courtes sous pression |
| Bianca Mei-Rosu | À débuter | Premier top lourd | Jeu court sur côté revers |
| Natalia Bogdanowicz | À débuter | Bloc directionnel | Sorties de remise agressives |
« Chez les filles, tout se joue sur deux enchaînements maîtrisés », glisse une technicienne venue de Blois. Elle insiste sur la seconde balle après le service : « Si elle est propre, le point est déjà engagé dans le bon sens. »
Au fil des tours, l’expérience parle. Celles qui gèrent la respiration saisissent mieux le tempo. À Tours, le public sait reconnaître ce sens du jeu et l’applaudit sans tarder.
Jeunes talents à suivre: Cadets et cadettes en plein essor
Chez les plus jeunes, le tournoi ressemble à un laboratoire. Les idées foisonnent, les trajectoires surprennent. C’est là que des talents comme Gorkem Ocal et Francesco Trevisan posent leur griffe.
Le cadet français Quentin Sandona découvre le très haut niveau continental. Les premiers scores sont sévères, mais riches d’enseignements. Chaque manche perdue nourrit le tour suivant.
Leçons précoces, progrès visibles
Le début de journée montre une Turquie solide et une Italie clinique. Ocal déroule 4-0. Trevisan gère le tempo et l’emporte 4-1. Derrière, Kenan Kahraman s’affirme et gagne 4-2.
Les entraîneurs insistent sur la routine. Le regard, la tenue de raquette, la première balle. À cet âge, la répétition vaut autant que la tactique. Les bras gagnent en coordination au fil des manches.
- Ocal : filière courte, point éclair.
- Trevisan : lecture sereine, accélération au bon moment.
- Kahraman : dynamisme et service masqué.
- Sandona : combativité, apprentissage express.
Les tribunes encouragent les plus jeunes. Un bénévole sourit : « Ici, on applaudit encore plus fort quand le petit retourne un point impossible. » L’esprit du tournoi se reconnaît à cet enthousiasme.
| Cadets | Score | Lecture | Prochain défi |
|---|---|---|---|
| Quentin Sandona – Francesco Trevisan | 1-4 | Italien efficace en sortie de remise | Tenir le set au-delà de 8 |
| Quentin Sandona – Gorkem Ocal | 0-4 | Turc impérial en filière courte | Imposer le jeu long |
| Quentin Sandona – Kenan Kahraman | 2-4 | Bons passages au service | Capitaliser après 5-3 |
Chez les cadettes, Alexia Nodin part bien : 4-0 contre Stoica, 4-1 face à Kodet, puis une chute 2-4 contre Itagaki. Elle reste au contact. Son bloc revers, posé, fait des merveilles quand la balle s’écrase.
La variété des équipements étonne les plus jeunes. Des shorts Umbro croisent des chaussures New Balance. Des sacs Puma côtoient des survêtements Adidas et Nike. Les bénévoles, eux, citent Decathlon et Kipsta pour la logistique, tandis qu’un staff étranger arrive tout de Joma et Errea. Un clin d’œil à la culture sportive européenne.
- Stabiliser la prise de balle au-dessus de la table.
- Gérer la première remise courte sans monter la balle.
- Installer un schéma simple service sortant → top plein ventre.
- Apprendre à couper le rythme avec un bloc amorti.
La jeune garde apprend vite, parfois au prix d’un 0-4 qui pique. Le lendemain, ce même score se transforme en 3-4. À Tours, l’essor se lit set après set.
Tournoi de Tours: coulisses, calendrier et impact local
Au-delà des tables, le tournoi fait vibrer la ville. Les commerces autour du Palais des Sports animent la journée. Cafés, boulangeries et brasseries tournent à plein à l’heure du déjeuner.
Le voisinage apprécie l’ambiance. « On voit des familles, des clubs, des langues différentes. Ça crée une belle énergie », raconte la gérante d’un café proche. La compétition devient un moment de rencontre.
Organisation, repères et bonnes pratiques spectateurs
Le public découvre un format clair. Trois jours, quatre catégories, neuf tours chacun, et la quête du meilleur ratio manches-victoires. Entre deux rencontres, animations et dédicaces rythment les couloirs.
Le flux de visiteurs est maîtrisé par un accueil rodé. Balisage net, accès rapides aux gradins, information en continu sur les écrans. Des équipes de la Ligue et du club de Tours tiennent les postes clés.
- Arriver 30 minutes avant le début des sessions.
- Privilégier le tram A et le vélo pour accéder au site.
- Prévoir une petite veste : l’air est tempéré pour les joueurs.
- Profiter des stands partenaires pour découvrir des équipements.
| Jour | Créneau | Contenu | Infos pratiques |
|---|---|---|---|
| Vendredi 3/10 | Matin & Après-midi | Tours 1 à 3 des quatre catégories | Ouverture billetterie 8h30 |
| Samedi 4/10 | Journée continue | Tours 4 à 6, séances d’autographes | Animations jeunes clubs |
| Dimanche 5/10 | Matin & Après-midi | Tours 7 à 9, podiums | Remise des prix en fin d’après-midi |
Dans le hall, on remarque des corners tenus par des acteurs du sport. Des chaussures de salle New Balance et Nike, des sacs Puma, des maillots Adidas. On parle aussi de textile technique Umbro, de vestes Errea et de tenues Joma. Les locaux glissent qu’un Decathlon proche propose un rayon ping, avec la gamme Kipsta. Sur certains polos, la silhouette de Le Coq Sportif fait écho à la fierté régionale.
Un rendez-vous qui irrigue la communauté
Sur les bancs, des clubs de Loches, Chinon ou Amboise prennent des notes. L’enjeu dépasse le week-end : ces jeunes deviendront les modèles des écoles de ping. On devine déjà des paniers mieux remplis à la rentrée.
Un restaurateur voisin sourit : « Les familles restent après les matchs. On sert beaucoup tôt le soir. C’est vivant, respectueux, tout le monde y gagne. » Les hôteliers confirment : la ville s’habitue à ces rendez-vous qui rythment l’automne.
- Des retombées économiques autour du Palais des Sports.
- Une dynamique associative renforcée par la visibilité.
- Un réservoir de vocations chez les plus jeunes.
- Un rayonnement régional porté par la presse locale.
Sur le fil de la journée, on revient toujours à la scène principale. Les échanges, les cris, les applaudissements. À Tours, cette symphonie donne envie de rejouer, encore et encore.
La ville et le tournoi se répondent, et c’est peut-être là le secret : faire du très haut niveau un moment à partager.
